Importance : |
1 vol. (non paginé) 24 p. |
Résumé : |
Meurtres, viols, mutilations en tous genres… le catalogue d’actes de barbarie proposé par Antoine Bernhart est-il soluble dans le champ de l’art ? Membre du groupe néo-surréaliste Phases dès 1968, Antoine Bernhart finit par se faire exclure du mouvement quelques années plus tard au prétexte que ses délires pornographiques seraient trop extrêmes. Antoine Bernhart évolue alors dans des sphères alternatives à l’art officiel et à ses institutions, et intègre un vaste réseau de dessinateurs issus de la contre-culture, plus particulièrement des mouvances punk, en réalisant, par exemple, posters et flyers pour des groupes de psychobilly comme les Cramps ou The Meteor.
Autre territoire de réception, très loin de chez nous, qui accueille avec enthousiasme les dessins d’Antoine Bernhart, celui de l’Eroguro, mouvance underground japonaise qui se traduit grossièrement par “l’exaltation du sexe grotesque et cruel”. Ce mouvement, tant littéraire, que théâtral et graphique, sort de sa clandestinité avec, par exemple, les traductions en français des sublimes mangas de Suehiro Maruo. |